Le labour - pas si facile
Après avoir vidangé Gus, j'ai tenté de labourer la surface destinée à la création de la truffière.
C'était en août, il faisait très chaud, et il n'avait pas du tout plu depuis très longtemps. Une partie de la matinée fut consacrée à la vidange et au graissage de Gus, changement du filtre à huile, vérification de tous les niveaux.
Tout cela ok,nous avons attelé la charrue Viaud, et l'avons graissée. Bel outil que voilà. Pourquoi ne pas l'essayer ? Ni une, ni deux, nous voilà partis dans la parcelle. Les premières raies ont été difficiles à réaliser, d'une part parce que le sol était très dur, mais aussi, parce que les réglages ont été longs à trouver. Je savais compter sur mon père qui connait parfaitement les techniques de la terre.
Une fois la bonne méthode en mains, Gus fonctionnant correctement, fumant un peu toutefois, j'avais décidé de labourer entièrement la parcelle. A ce moment là, j'ai commis deux erreurs :
Erreur 1 : labourer par temps sec arrache du sol des mottes de terre très dures, qui par la suite forment de véritables bosses infranchissables dans le terrain.
Erreur 2 : le matériel souffre terriblement, et si tout n'est pas en parfait état , c'est l'avarie...et l'avarie s'est produite : un des pneus arrière de Gus a éclaté...et une fuite d'huile au filtre.
Retour à la ferme sur trois roues, tout doucement, en première, à travers champs, (et pas fier).
Les deux pneus arrières sont aujourd'hui changés (Merci papa pour la technique, Merci ma chérie pour les finances).
Pour la fuite d'huile, la suite au prochain épisode.
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