31 octobre 2009 - temps idéal
Journée historique
C'est mon anniversaire, et le temps est idéal :
Il a plu en début de semaine (la 44 de 2009), il fait un temps magnifique depuis 3 jours. Le terrain a séché ce samedi, je vais donc pouvoir passer le cultivateur (on dit aussi l'extripateur), et le vibroculteur.
Première étape, réparer la fuite au filtre à huile de Gus.
Effectivement, au démarrage, la fuite est présente. J'ai resséré l'ensemble, rien n'y fait. il faut donc tout démonter et regarder ce qu'il se passe.
Chose faite très rapidement, je m'aperçois qu'il est resté un joint usé au fond de la gorge. je l'enlève au couteau, délicatement, et remonte le tout.
Redémarrage de Gus, on ne voit plus de fuite. Seule une petite goutte m'alerte, mais elle s'est formée doucement. Un coup de chiffon........, rien de parait plus.
Seconde étape, attelage du vibroculteur :
Assez facile, les essais commencent.
Comme je vous le disais, le labour par temps sec crée des mottes très dures, qui ne s'effritent pas au passage d'un outil mécanique. Les premiers passages sont donc difficiles, et le vibroculteur ramasse beaucoup d'herbes sèches, ce qui crée une saturation au niveau des premières dents.
Je décide donc de changer d'outil, pour passer au cultivateur maison, fabrication papa. Il est équipé de 7 dents souples, et de deux poids de 30 kg chacun, posés sur la partie arrière du chassis.
C'est un outil redoutable, mais assez fragile. Lui aussi est victime du labour par temps sec ; une première dent casse, puis une seconde, puis enfin une troisième. Halte au massacre, il faut donc revenir au vibroculteur.
Le changement d'appareil est rapidement réalisé, le retour dans la parcelle également .
En fait, il suffit d'être patient, et à l'écoute de son matériel. Un petit arrêt dès que l'herbe envahit trop rapidement les premières dents ; mais ce qui change vraiment tout, c'est qu'à la première utilisation, nous avions enlevé les roues en fer à l'avant de l'engin, prétextant que cela ne servait à rien. Nous les avons alors remises au second attelage --- incroyable, au point que mon père a dit : "Il était pas con le vieux, (en parlant de son père à lui (Henri, dit Jean)).
La matinée s'est passée comme cela, jusqu'à ce que le terrain soit entièrement travaillé. Seul souci, ces mottes un peu dures, toujours présentes malgré les multiples passages répétés.
13 heures, au casse croute.
Comme quoi, le casse croute c'est primordial. Entre le paté persillé et les rillettes de canard, nous décidons d'aller sortir des ronces un vieux rouleau qui doit être là, dans la garenne depuis des années. Il pourrait nous servir pour casser ces mottes.
Armés de Gus, d'une faux, et d'une chaine, nous tirons le rouleau et l'extrayons des ronces. C'est un outil en fonte, dont les différentes parties tournent sur un axe en acier, qui lui même est monté sur un support en fer, avec un timon qui s'attelle au tracteur.
Les essais commencent, et c'est une réussite.
Les mottes qui ne bougeaient pas au passage du vibroculteur sont pulvérisées au passage du rouleau. L'ensemble du terrain est aplani, et plus rien ne fait relief.
Qu'en pensez vous ?
(La photo n'est pas d'époque, mais le résultat est le même).
Le rouleau est replacé dans la garenne, et nous rentrons à la ferme.
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